Avocat pas cher
Vous envisagez de divorcer et vous cherchez un avocat pas cher… Contrairement à ce que vous pourrez lire parfois sur internet, divorcer sans avocat est impossible.
Quelle que soit la procédure en divorce que vous envisagez, l’intervention de l’avocat est obligatoire. Pour tenter de minimiser le coût d’un divorce, certains recherchent un avocat pas cher.
Qu’est-ce qu’un avocat pas cher ?
On peut opposer un avocat pas cher à un avocat cher !
Mais cher pour qui et cher pour quoi ?
Il faut savoir que l’avocat est libre de fixer le montant de ses honoraires. La seule contrainte qui lui est imposée est de proposer à son client une convention d’honoraire avant toute procédure.
Ainsi, par exemple, pour le même type de divorce, les honoraires d’avocats varient d’un cabinet d’avocats à l’autre.
Un avocat spécialisé en droit de la famille à Paris coutera plus cher qu’un jeune avocat inconnu exerçant dans une petite ville.
En effet, le montant des honoraires de l’avocat va dépendre de sa notoriété, des charges qu’il doit assumer, de la complexité du dossier, de la situation financière du client.
Ainsi, un avocat pas cher sera un avocat qui fixera des honoraires moins élevés que ceux pratiqués par la plupart de ses confrères pour le même cas de divorce.
Comment trouver un avocat pas cher ?
Trouver un avocat est simple : le Conseil National des barreaux tient la liste des avocats à jour. De plus, service-public.fr vous met un article à disposition sur la consultation gratuite avec un avocat.
Vous pouvez consulter gratuitement un avocat lors de permanences proposées par différents organismes et institutions. Par ailleurs, certains contrats d’assurance prévoient les conseils gratuits d’un avocat.
Depuis le 1er janvier 2017, la procédure de divorce par consentement mutuel est plus facile, plus rapide et moins chère.
Avant la réforme, le ou les avocats (les époux pouvaient avoir le même avocat) devait rédiger une convention listant toutes les conséquences du divorce : conséquences dans les relations entre les époux : partage des biens, autorisation d’utiliser le nom de famille de l’autre, versement ou pas d’une prestation compensatoire et conséquences sur les enfants : résidence alternée ou pas, droit de visite et d’hébergement, pension alimentaire.
Le (ou les) avocat devait également rédiger un acte intitulé « requête en divorce ».
Le dossier complet (requête, convention et copies des actes d’état civil) était déposé par l’avocat au greffe du tribunal de grande instance du lieu du domicile conjugal.
Les époux attendaient alors d’être convoqués à une audience devant le juge aux affaires familiales.
Pour un divorce à Toulouse, un divorce à Montpellier ou même dans des villes plus petites comme Perpignan ou Carcassonne, le délai était de plusieurs mois, compte tenu de l’engorgement des tribunaux.
A l’audience, le juge entendait les époux l’un après l’autre pour vérifier leur consentement à divorcer puis demandait à l’avocat (ou aux avocats) d’entrer dans la salle. Souvent il donnait lecture de la convention ou se contentait de demander si « tout se passait bien », il indiquait homologuer la convention et prononçait le divorce. Il fallait ensuite attendre que le jugement de divorce soit dactylographié par les services du greffe pour qu’il soit remis à – ou aux – avocats qui pouvaient alors faire procéder aux formalités de transcription sur l’acte de mariage de l’état civil.
Entre la première visite au cabinet d’avocats et le prononcé du divorce, il se passait parfois une année.
Aujourd’hui, la procédure de divorce à l’amiable est beaucoup plus simple et elle vous permet de divorcer rapidement.
Chaque époux doit avoir son avocat qui vérifie le consentement au divorce. Comme précédemment, une convention listant les conséquences du divorce est rédigée par les avocats sur instructions des époux.
Le projet de convention est adressé à chacun des époux pour courrier recommandé avec accusé de réception. Un délai de réflexion de quinze (15) jours entre la réception de ce courrier et la signature de la convention définitive doit être respecté. La convention signée est adressée au notaire qui dispose d’un délai de quinze (15) jours pour l’enregistrer. Le notaire adresse le justificatif de l’enregistrement aux avocats qui peuvent faire procéder aux formalités de transcription du divorce sur l’acte de mariage.
A compter du jour où le projet de convention est établi, les époux peuvent être divorcé dans le délai de un mois !
Grâce à la nouvelle procédure, le coût de l’avocat donc le coût de la procédure a diminué. Il peut même être inexistant pour les époux si – en raison de leur situation familiale et matérielle – ils bénéficient de l’aide juridictionnelle.
Si vous et votre conjoint êtes décidé à demander le divorce et même à divorcer rapidement mais ne savez pas comment divorcer, ni où trouver un avocat, n’hésitez pas à contacter notre cabinet d’avocats. Nous vous garantissons un service de qualité au meilleur prix.